Cèdre de l’Atlas

Cedrus libani subsp. Atlantica
Conifère de la famille des Pinaceae.

Originaire des montagnes de l’Afrique du Nord, entre 1200 et 2600 m, en Algérie et surtout dans le Moyen Atlas Marocain.
Il fut découvert, en 1826, par le voyageur anglais Philipp Barker Webb, alors en visite à Tanger, à qui un Marocain remit des rameaux de cet arbre provenant du Rif. Il fut multiplié, à partir de 1839, par le pépiniériste français Sénéclauze. Dans les années 1860, les "Eaux et Forêts" l’ont utilisé pour reboiser les basses montagnes méditerranéennes. Il y a prospéré, s’est naturalisé et se régénère naturellement, en particulier dans la forêt communale de Bédoin (Vaucluse), sur le versant sud du mont Ventoux et à Rialsen, dans l’Aude. Il couvre aujourd’hui plus de 14 000 ha.
Le cèdre de l’Atlas peut atteindre 40m de haut pour 1 m de diamètre à la base et croît de 12 m en 20 ans. Sa cime reste plus longtemps pyramidale que celle du cèdre du Liban, mais s’aplatit ensuite lorsqu’il vieillit.
C’est un arbre très utilisé comme espèce ornementale, en raison de son port majestueux ; il est également résistant à la sècheresse.