Trois tentures témoignant de la diffusion des modèles en France Les trois tapisseries que vous découvrez à présent témoignent à la fois du rôle de diffusion qu’a tenu la tapisserie en tant que médium mais également du succès de l’histoire de Moïse.

La plus grande tapisserie exposée dans cet espace est L’Adoration du veau d’or d’après Nicolas Poussin. Elle date de la fin du 17e siècle. En attente de restauration, elle est un très bel exemple de tissage par la Manufacture royale d’Aubusson qui était, elle, destinée à une clientèle particulière.
Les deux autres tapisseries ont été prêtées par le Musée national du château de Pau. À droite de L’Adoration du veau d’or se trouve la première tapisserie, qui illustre l’épisode du Buisson ardent, d’après Charles Le Brun. Tout comme la version que vous avez pu voir au rez-de-chaussée, cette version a été créée à la Manufacture des Gobelins en 1685, mais elle est reproduite en basse lisse, donc inversée.
À gauche de L’Adoration du veau d’or Moïse exposé sur les eaux d’après Nicolas Poussin a elle aussi été créée à la Manufacture des Gobelins en 1685. Elle est également reproduite en basse lisse et inversée. Seule la partie gauche est exposée ici.

Dans cet espace se trouvent également deux autres tableaux témoignant du succès de l’histoire de Moïse. Il s’agit de l’œuvre intitulée L’Epreuve de Moïse et d’une copie de L’Adoration du veau d’or ; toutes les deux appartiennent aux collections bordelaises.

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