Sophora du Japon

Sophora japonica
Famille des Fabaceae.

Cet arbre n’est japonais que d’adoption. Il est en rĂ©alitĂ© originaire de Chine et de CorĂ©e. CultivĂ© depuis plus de mille ans aux abords des temples bouddhistes, il est considĂ©rĂ© comme "l’arbre des pagodes" au japon.
Il a Ă©tĂ© introduit en France au Jardin du Roi, en 1747 par le pĂšre d’Incarville, Ă  qui l’on doit de nombreuses introductions de vĂ©gĂ©taux chinois.
Ses qualitĂ©s mĂ©dicinales sont reconnues de puis trĂšs longtemps en mĂ©decine traditionnelle chinoise, dans laquelle il figure parmi les plantes fondamentales en raison de ses propriĂ©tĂ©s antibactĂ©riennes, diurĂ©tique, fĂ©brifuge, hĂ©mostatiques, toniques
 Des Ă©tudes chinoises rĂ©centes montrent que le S.japonica permettrait de rĂ©duire l’infarctus cĂ©rĂ©bral en partie en raison de ses activitĂ©s anti-oxydantes et anti-inflammatoires.
Fleurs et bourgeons permettent d’obtenir une teinture jaune, employĂ©e pour teindre la soie. C’est une plante mellifĂšre trĂšs apprĂ©ciĂ©e des abeilles, ses fleurs sont Ă  l’origine d’un miel au gout dĂ©licat.
Ses qualités ornementales en font également un arbre trÚs apprécié pour la plantation dans les parcs et jardins et en alignement : les quais de Bordeaux en accueillent de multiples exemplaires.
A PĂ©kin, au parc Jingshan Ă  proximitĂ© de la CitĂ© Interdite, il existait un Sophora cĂ©lĂšbre (The Guilty Chinese Scholartree) auquel le dernier empereur de la dynastie Ming, Chongzhen, s’est pendu en 1644, lors d’un soulĂšvement populaire.